Citations de Aristote (courtes)
Celui qui n'est plus ton ami ne l'a jamais été.
L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.
Si la vertu ne suffit pas à assurer le bonheur, la méchanceté suffit à rendre malheureux.
Les racines de l'éducation sont amères, mais ses fruits sont doux.
Il n'y a point de génie sans un grain de folie.
L'amour est composé d'une seule âme habitant deux corps.
En toute chose, c'est la fin qui est essentiel.
L'homme est un être sociable ; la nature l'a fait pour vivre avec ses semblables.
Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer.
L'homme est un animal social.
Une seule hirondelle ne fait pas le printemps ; un seul acte moral ne fait pas la vertu.
L'égoïsme n'est pas l'amour de soi, mais une passion désordonnée de soi.
C'est par l'expérience que la science et l'art font leur progrès chez les hommes.
Le doute est le commencement de la sagesse.
Qui peut le plus peut le moins.
C'est la marque d'un esprit cultivé qu'être capable de nourrir une pensée sans la cautionner pour autant.
La poésie est quelque chose de plus philosophique et de plus grande importance que l'histoire.
Savoir, c'est se souvenir.
L'objet de la guerre, c'est la paix.
Aimer, c'est vouloir du bien à quelqu'un.
Avoir beaucoup d'amis, c'est n'avoir point d'ami.
Là où vos talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve votre vocation.
Le spectacle de la nature est toujours beau.
Il faut jouer pour devenir sérieux.
Le bonheur est en même temps ce qu'il y a de meilleur, de plus beau et de plus agréable.
La marque distinctive du savant, c'est la capacité d'enseigner.
Le philosophe est celui qui possède la totalité du savoir dans la mesure du possible.
Le commencement est beaucoup plus que la moitié de l'objectif.
Le sacrifice de soi est la condition de la vertu.
La science consiste à passer d'un étonnement à un autre.
C'est en vue des premières fins qu'on poursuit les autres.
L'argent n'est qu'une fiction.
Le désir est l'appétit de l'agréable.
Vouloir prouver des choses qui sont claires d'elles-mêmes, c'est éclairer le jour avec une lampe.
Il est beau de ne pratiquer aucun métier, car un homme libre ne doit pas vivre pour servir autrui.
L'amitié est une âme en deux corps.
Le courage est la première des qualités humaines car elle garantit toutes les autres.
Personne ne choisirait de vivre sans amis, eût-il tous les autres biens.
Rien dans notre intelligence qui ne soit passé par nos sens.
L'infini n'est pas un état stable, mais la croissance elle-même.
Toute passion et toute action s'accompagnent logiquement de plaisir ou de peine.
Plaisirs et peines sont ainsi, en fait, ce sur quoi roule la vertu morale.
La vertu morale est le produit de l'habitude.
La richesse consiste bien plus dans l'usage qu'on en fait que dans la possession.
Le commencement de toutes les sciences, c'est l'étonnement de ce que les choses sont ce qu'elles sont.
L'intention fait la culpabilité et le délit.
Le bonheur est à ceux qui se suffisent à eux-mêmes.
La politique est l'art de commander à des hommes libres.
La vertu est le juste milieu entre deux vices.
La surprise est l'épreuve du vrai courage.
Il faut se conduire avec ses amis comme on voudrait les voir se conduire avec soi.
Entre deux maux, il faut choisir le moindre.
L'homme est naturellement un animal politique.
L'homme est un animal raisonnable.
Nous ne connaissons pas le vrai si nous ignorons les causes.
Il faut préférer ce qui est impossible mais vraisemblable à ce qui est possible, mais incroyable.
Le bien ne suffit pas à assurer le bonheur, mais le mal suffit à assurer le malheur.
La plus grande injustice est de traiter également les choses inégales.
La définition fait connaître ce qu'est la chose.
La totalité est plus que la somme des parties.
Le fait vient en premier, c'est un point de départ.
La main est l'instrument des instruments.
La qualité de l'expression verbale est d'être claire sans être banale.
Dieu est trop parfait pour pouvoir penser à autre chose qu'à lui-même.
La nature ne fait rien sans objet.
La tragédie doit renfermer la durée de son action dans un tour de soleil.
L'espérance est le songe d'un homme éveillé.
Le Souverain Bien est, de toute évidence, quelque chose de parfait.
Les hommes se rassemblent dans les villes pour vivre. Ils y restent ensemble pour jouir de la vie.
Il y a la même différence entre les savants et les ignorants qu'entre les vivants et les morts.
La beauté est un appui préférable à toutes les lettres de recommandation.
Ce n'est pas un ami que l'ami de tout le monde.
L'information exposée dans les circonstances les plus choquantes est celle dont le public se souviendra le plus longtemps.
Il n'y a pas une méthode unique pour étudier les choses.
Les productions de l'art ont leur valeur en elles-mêmes.
Un beau visage est un avantage préférable à toutes les lettres de recommandation.
Le politique doit posséder une certaine connaissance de ce qui a rapport à l'âme.
On ne devient homme qu'en se surpassant.
Le bonheur est bien un présent divin.
Qui chérit à l'excès sait haïr à l'excès.
La Politique a pour fin, non pas la connaissance, mais l'action.
Quel plus terrible fléau que l'injustice qui a les armes à la main ?
En ce qui concerne les actions, qui raisonne en général raisonne dans le vide.
Le sage poursuit l'absence de douleur et non le plaisir.
La reconnaissance vieillit vite.
Aimer, c'est jouir, tandis que ce n'est pas jouir que d'être aimé.
Est dû à l'habitude ce que l'on fait parce qu'on l'a fait souvent.
La verge et le coeur sont des organes qui remuent d'eux-mêmes.
Si l'invraisemblable arrive, c'est donc que ce qui est invraisemblable est vraisemblable.
La première qualité du style, c'est la clarté.
La fin de la Politique sera le bien proprement humain.
La fin de la Politique est la fin suprême.
Le bien pour l'homme consiste dans une activité de l'âme en accord avec la vertu.
Nul homme heureux ne saurait devenir misérable, puisque jamais il n'accomplira des actions odieuses et viles.
Il n'y a qu'un seul principe moteur : la faculté désirante.
C'est par la nature que la plupart des êtres commandent ou obéissent.
Le sage est heureux jusque dans les tortures.
Avoir beaucoup d'amis, c'est n'avoir point d'amis.
Les avares amassent comme s'ils devaient vivre toujours ; les prodigues dissipent comme s'ils allaient mourir.