Citations de Charles de Gaulle (courtes)
Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ?
La démocratie, c'est le gouvernement du peuple exerçant la souveraineté sans entrave.
Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres.
La fin de l'espoir est le commencement de la mort.
La guerre, c'est comme la chasse, sauf qu'à la guerre les lapins tirent.
Quant au pouvoir, je ne saurais, en tout cas, quitter les choses avant qu'elles ne me quittent.
On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l'avoir voulu.
Si les policiers n'étaient pas bêtes, ils ne seraient pas des policiers.
La difficulté attire l'homme de caractère, car c'est en l'étreignant qu'il se réalise lui-même.
Il n'y a de réussite qu'à partir de la vérité.
La véritable école du Commandement est la culture générale.
La parole est au peuple. La parole du peuple, c'est la parole du souverain.
Rien ne rehausse l'autorité mieux que le silence, splendeur des forts et refuge des faibles.
Comme un homme politique ne croit jamais ce qu'il dit, il est étonné quand il est cru sur parole.
Les traités, voyez-vous, sont comme les jeunes filles et les roses : ça dure ce que ça dure !
La France a perdu une bataille ! Mais la France n'a pas perdu la guerre !
J'ai entendu vos points de vue. Ils ne rencontrent pas les miens. La décision est prise à l'unanimité.
Je suis un monarchiste, la République n'est pas le régime qu'il faut à la France.
C'est purement négatif de toujours remettre tout en cause, c'est, en somme, la marque des faibles, des incapables.
La vie n'est pas le travail : travailler sans cesse rend fou.
Les hommes peuvent avoir des amis, pas les hommes d'Etat.
La diplomatie est l'art de faire durer indéfiniment les carreaux fêlés !
La France ne peut être la France sans la grandeur.
Les diplomates ne sont utiles que par beau temps. Dès qu'il pleut, ils se noient dans chaque goutte.
La justice sociale se fonde sur l'espoir, sur l'exaltation d'un pays, non sur les pantoufles.
Le caractère, c'est d'abord de négliger d'être outragé ou abandonné par les siens.
En général, les gens intelligents ne sont pas courageux et les gens courageux ne sont pas intelligents.
L'autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans l'éloignement.
Etre inerte, c'est être battu.
Tout français désire bénéficier d'un ou plusieurs privilèges. C'est sa façon d'affirmer sa passion pour l'égalité.
Je suis un homme qui n'appartient à personne et qui appartient à tout le monde.
La pire calamité après un général bête, c'est un général intelligent.
Pour faire le blocus de Monaco, il suffit de deux panneaux de sens interdit.
L'indépendance, c'est la clochardisation.
Les plus nobles principes du monde ne valent que par l'action.
Il vaut mieux avoir une méthode mauvaise plutôt que de n'en avoir aucune.
La France essaie d'aider les autres à avancer sur le chemin de la civilisation.
S'il faut la force pour bâtir un État, l'effort guerrier ne vaut qu'en vertu d'une politique.
J'aime bien ceux qui me résistent ; l'ennui, c'est que je ne peux les supporter.
Le caractère, vertu des temps difficiles.
On ne devrait plus accepter de responsabilités suprêmes au-delà de soixante ans.
Les exigences d'un grand peuple sont à l'échelle de ses malheurs.
La grandeur a besoin de mystère. On admire mal ce qu'on connaît bien.
Toujours le chef est seul en face du mauvais destin.
Le désir du privilège et le goût de l'égalité, passions dominantes et contradictoires des Français de toute époque.
Le gouvernement n'a pas de propositions à faire, mais des ordres à donner.
Les gaulois n'ont pas changé. Leurs chefs détestent obéir. Mais ils adorent discuter.
Je ne vais pas mal. Mais rassurez-vous, un jour, je ne manquerai pas de mourir.
Dans toute association de deux hommes, il y en a toujours un qui se fait porter par l'autre.
Le difficile n'est pas de sortir de l'X mais de sortir de l'ordinaire.
L'ambition individuelle est une passion enfantine.
Le succès de l'épreuve de la guerre, comme le bonheur dans la vie, n'existe que par comparaison.
Il est proposé, en même temps, de rénover le Sénat, actuellement réduit à un rôle de plus en plus accessoire.
Face à l'événement, c'est à soi-même que recourt l'homme de caractère.
La gloire se donne seulement à ceux qui l'ont toujours rêvée.
La réforme oui, la chienlit non !
L'action, ce sont les hommes au milieu des circonstances.
Les grandes choses se font par la valeur des hommes bien plus que par des textes.
Les grands pays le sont pour l'avoir voulu.
Le talent est un titre de responsabilité.
Face aux grands périls, le salut n'est que dans la grandeur.
Le pouvoir, c'est l'impuissance.
Il faut à la force, pour tenir son rang, un certain caractère d'assurance.
Les Français, où qu'ils le cherchent, ont besoin de merveilleux.
Il n'y a que les arrivistes pour arriver.
Les choses capitales qui ont été dites à l'humanité ont toujours été des choses simples.
Dans ce monde d'aujourd'hui, on ne peut dissocier le sentiment et la politique.
Ne croyez-vous pas qu'à la guerre la plus grande franchise soit la plus grande habileté ?
Délibérer est le fait de plusieurs. Agir est le fait d'un seul.
L'avenir n'appartient pas aux hommes...
L'épée est l'axe du monde et la grandeur ne se divise pas.
Si l'intelligence ne suffit point à l'action, il va de soi qu'elle y prend part.
Il est vrai, que parfois, les militaires s'exagérant l'impuissance relative de l'intelligence, négligent de s'en servir.
L'avantage d'être un causeur brillant ne vaut pas celui d'être replié sur soi-même.
La grandeur est un chemin vers quelque chose qu'on ne connaît pas.
Nous sommes d'accord, vous et nous, pour que toute oppression et toute hégémonie soit bannie de notre univers.
Prenez invariablement la position la plus élevée, c'est généralement la moins encombrée.
Ce que vous êtes, ce que vous faites, dans une certaine mesure, c'est la France qui le fait ici.
Toutes les doctrines, toutes les écoles, toutes les révoltes, n'ont qu'un temps.