Citations de Charles-Ferdinand Ramuz (courtes)
C'est à cause que tout doit finir que tout est si beau.
Allez souvent vous recueillir dans la nature ! Alors vous serez en état de comprendre les oeuvres des hommes.
Il ne suffit pas de fuir, il faut fuir dans le bon sens.
Quand on ne peut pas avoir, on détruit.
Je sens que je progresse à ceci que je recommence à ne rien comprendre à rien.
La nature est de droite L'homme est de gauche.
La seule vraie tristesse est l'absence de désir.
Communiquer ! Le grand mot, mais comme on en abuse ! Il signifie donner : on en fait le synonyme d'échanger.
Il n'y a plus de solitude là où est la poésie.
Les femmes, c'est le quotidien mis au premier plan : d'où la peur qu'il faut avoir des femmes.
La seule vraie tristesse est dans l'absence de désir.
Le style, c'est la part de l'homme dans l'interprétation des choses.
Le poète est à la fois le plus solitaire et le moins solitaire des hommes.
Il faut que l'idée naisse de la vision comme l'étincelle du caillou.
Il suffit souvent au Français de s'être épris d'une chimère pour qu'il prétende en faire une réalité.
Il faut pour bien écrire que la nécessité intervienne ; le libre choix paralyse.
On ne peut pas aimer la quantité, on n'aime que la qualité.
Je ne me connais pas. Je m'imagine.
Il n'est d'éternellement neuf que l'éternellement vieux.