Citations de Elisabeth Badinter (courtes)
Ce qui est certain, c'est que la peur est mauvaise conseillère. Ne cédons pas à la peur.
On va à l'école pour développer sa raison, pour réfléchir par soi-même, pour développer une pensée autonome.
La provocation, quand elle vient de l'artiste, suscite la réflexion.
Le provocateur est celui qui parvient à nous faire changer d'avis sur nos certitudes, nos sensations, notre vie.
Nos élites politiques et journalistiques sont obsédées par le moralisme. Les mêmes qui viennent défiler pour la liberté d'expression.
La provocation peut être de mauvais goût, absurde, engendrer critiques et réactions, mais elle est nécessaire.
La provocation est très précieuse. Elle est absolument nécessaire en démocratie.
Il faut mettre des limites au politiquement correct, qui est en train de nous dévorer.
Il est impensable de censurer qui que ce soit au nom de la responsabilité.
Le principe du rire est de créer le décalage entre ce qui est écrit et notre esprit critique.
Il faut faire à l'encontre de tout texte religieux : lire, et exercer notre esprit critique.
Il faut apprendre à lire, et résister au politiquement correct.
Le rire est, il faut le redire, une arme indispensable. Pour séduire, notamment...
Voltaire est l'écrivain le plus approprié pour parler du rire contre la bêtise et le fanatisme.
La démocratie, c'est cela : apprendre à supporter ce qui vous horrifie, ce qui vous blesse.
Je pense qu'il faut respecter les hommes, pas les idées.
L'indifférenciation des sexes n'est pas celle des identités.
Le rôle des intellectuels est très important, car ils sont plus crédibles que les politiques.
Un artiste a des comptes à rendre à la postérité mais pas à ses contemporains.
Chez certains élèves, le credo s'oppose au cogito et l'emporte sur lui.
En faisant de la conformité au politiquement correct la valeur numéro un, on tue la littérature.
Aujourd'hui, les laïcs sont minoritaires au sein de l'intelligentsia.