Citations de Fabrice Luchini (courtes)
Ça donne des ailes une bonne petite névrose harmonieuse.
Les mots d'une phrase ou d'un vers sont les traces, les cicatrices des sentiments de l'auteur.
Au théâtre, l'important, c'est le silence. Mais pas de silence sans les mots.
Rimbaud a émasculé la poésie pour un siècle. Voilà la force des génies : ils rendent les autres impossibles.
Parler de soi est une impasse absolue.
Je ne suis pas doué pour le bonheur, je suis doué pour le travail.
Les mots sont des notes de musique.
On ne peut pas célébrer la beauté, la puissance de la langue, du sens, et oublier le monde.
Cette langue française qui nous fonde et nous soude. Les politiques devraient en priorité réfléchir à cette force-là.
Je me passionne pour mon immeuble, tant qu'on n'y fait pas de fêtes de voisins.
Le métier de comédien te rend cinglé, ça ne peut être autrement.
Le cinéma, c'est une parenthèse enchantée.
Citer quelqu'un est davantage un acte d'humilité que de vanité.
Il y a aujourd'hui un esprit de sérieux, de gravité.
C'est triste de ne pas avoir été à l'école. Ca me manque beaucoup même si je me rattrape.
Je suis anxieux, assez dépressif et obsessionnel, mais je suis apte à l'étonnement.
La télé donne l'image la plus caricaturale de soi. Il n'y a ni réflexion ni pensée.
Savoir écouter pour un acteur, c'est presque un projet d'existence.
Ce qu'on me reproche, ma diction, mon asexualité, deviennent des qualités. Et ça fait trente-huit ans maintenant.
Quand on attaque Depardieu, il faut une filmographie solide.
Je suis un vagabond idéologique.
Je tiens au droit de chacun d'avoir une psyché sur laquelle aucun collectif n'agit.
La télé n'est pas un lieu où il se dit des choses mais l'endroit de la sensation.
Je n'aime que dire des textes. Modestement, je peux dire que c'est ma vocation.