Citations de François Mitterrand (courtes)
Etre enseignant, ce n'est pas un choix de carrière, c'est un choix de vie.
Si la jeunesse n'a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort.
Un dictateur n'a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi.
Il y a toujours un avenir pour ceux qui pensent à l'avenir.
L'inflation, impôt pour les pauvres, prime pour les riches, est l'oxygène du système. Regardez-le qui s'époumone.
La liberté de la presse présente des inconvénients. Mais moins que l'absence de liberté.
Que serait la francophonie si personne ne parlait français ?
La liberté et la démocratie exigent un effort permanent. Impossible à qui les aime de s'endormir.
L'habitude, ce confort mortel.
La vieillesse n'est pas une question de mort, c'est une question de santé puisque la mort est certaine.
Pour dire oui, il faut pouvoir dire non.
Dans les épreuves décisives on ne franchit correctement l'obstacle que de face.
Le sentiment d'injustice ne suffit pas pour vaincre l'injustice.
Etre d'accord avec soi-même, je ne connais pas meilleur bulletin de santé !
Quand l'Europe ouvre la bouche, c'est pour bâiller.
Le courage consiste à dominer sa peur, non pas à ne pas avoir peur.
L'égalité n'est jamais acquise ; c'est toujours un combat.
L'intelligence ? C'est la chose du monde la mieux partagée. La volonté, ça, c'est plus rare.
L'histoire passe par les mêmes chemins que la géographie.
Comme d'autres le cannabis, on cultive chez nous le vague à l'âme, petite drogue douce et délétère.
Mieux vaut maintenir en place un adversaire docile qu'installer un ami indocile.
La liberté n'est peut-être, en fin de compte, pour chacun, que la simple possession du silence.
La pire erreur n'est pas dans l'échec mais dans l'incapacité de dominer l'échec.
Les responsabilités nous envahissent, c'est vrai. Mais, sans elles, qu'est-ce qu'on s'ennuie.
Qui a peur de son ombre attend midi pour se lever. Pendant ce temps, les autres courent.
La démocratie, c'est aussi le droit institutionnel de dire des bêtises.
Le mal que l'on imagine est insupportable, celui que l'on subit est presque toujours supportable.
La dictature du micro est aussi celle des idiots.
Il ne faut pas changer, ou alors il faut que le changement soit devenu une habitude.
Le rôle du politique dans l'art n'est pas de se donner en spectacle.
On n'apprend rien par la parole, mais tout par l'exemple.
L'excès du langage est un procédé coutumier à celui qui veut faire diversion.
Les femmes sont beaucoup moins bien que les hommes. Mais quand elles sont mieux, elles sont beaucoup mieux qu'eux.
Régime oblige : le pouvoir absolu a des raisons que la République ne connaît pas.
L'humeur des juges n'entre pas dans le code pénal.
Dans la vie, il faut essayer d'aménager les cycles qui vont de la lassitude à l'enthousiasme.
Poser une question qui ne se pose pas est la plus sûre façon de prouver qu'elle se pose.
Le centre, variété molle de la droite.
Si on ne rejette pas le monde, il faut vouloir le conquérir.
La foi, lorsqu'elle s'empare d'un esprit ou d'une âme, est plus forte que la raison scientifique.
Laissez la tyrannie régner sur un mètre carré, elle gagnera bientôt la surface de la terre.
Qu'est-ce que la vieillesse ? C'est d'abord perdre la curiosité.
Je ne me plains pas de la presse, soit que je me sois habitué, soit que je me sois résigné.
Il y a des pouvoirs collectifs qui sont aussi dangereux que le pouvoir personnel.
Il est quelquefois bon d'être pessimiste, cela évite un sommeil prolongé.
Dans la vie politique, il faut être offensif. Si on se défend, on a déjà perdu.
Pourquoi a-t-on tant lutté pour la liberté ? Parce qu'elle est comme le pain, existentielle.
Quand la France rencontre une grande idée, elles font ensemble le tour du monde.
On crée pour l'éternité, même si elle se charge de démentir.
J'entend toujours dire que Dieu est juste. Je me demande ce qui permet d'appuyer cette assertion.
La clarté est la forme la plus difficile du courage.
La vie... On commence, on continue, on vieillit, on disparaît. C'est un rythme général.
Ecrire, c'est vider son sac.
Les grandes fortunes ne se font pas sur les chemins de la vertu.
Qui aime la mort aime la vie.
L'homme ne pourra plus accepter de travailler sans créer ni participer aux décisions.
Je suis né chrétien, et je mourrai sans doute en cet état. Dans l'intervalle...
Le progrès n'a que l'âme de celui qui s'en sert.
Il est dans la nature d'une grande nation de concevoir de grands desseins.
Si j'aime ceux qui se posent des questions, je me méfie de ceux qui trouvent.
Avant d'avoir abordé le monde, on est très exigeant. Pour soi-même et pour le monde.
Il n'est pas de bonnes blessures pour la liberté, elles sont toutes mortelles.
Quand un ministre s'exprime à la télé, on a toujours l'impression qu'il commence à s'excuser.
Gouverner, ce n'est pas plaire.
Pour parler de l'armée en connaissance de cause, il faut avoir été deuxième classe.
Quand le franc s'enfièvre, c'est la France qui est malade.
Quel premier communiant n'a rêvé d'être pape ?