Citations de Gilbert Choquette (courtes)

A force de vivre seul on finit pas ne plus rien comprendre aux relations avec autrui.
L'individualisme, qui n'est qu'un humanisme conscient de soi, est une école de fierté.
Pour un artiste, la création n'est pas un travail, c'est respirer, c'est exister.
La seule grandeur authentique, celle de l'effort.
A trop l'aimer, l'homme détruit souvent l'objet de son amour.
La mort fait de nos sentiments humains de vains tremblements à la surface de l'eau.
Il y a des jugements dans la vie qui jugent celui qui les prononce.
La vengeance est incompatible avec la liberté.
Une servitude librement consentie, ce peut être une victoire sur soi.
Réduit à son être social, quelle misère que l'homme !
La liberté est faite d'une multitude de renoncements.
Les hommes teintent le monde aux couleurs de leurs passions successives.
Par-delà la vraisemblance, l'art est la vérité dévoilée - la contre-illusion.
Une idée n'est grande qu'autant qu'on a souffert pour elle.
Plus un amour est grand plus il exige que rien d'essentiel ne lui soit sacrifié.
Tant que l'irrémédiable est en suspens, l'angoisse rôde, pire que la défaite.
Satisfaire à un principe, c'est s'en libérer.
La mort, un méchant quart d'heure à passer, et puis libre !
Rendre leur mépris par la haine est encore une façon d'aimer ceux qui nous font du mal.
Semblable à l'amour, la mission de l'art est de révéler l'homme à lui-même.
Créer, c'est ne pas mourir !
La création n'est rien d'autre qu'un rêve durement mis en forme.
Il ne faut pas moins de toute une vie pour comprendre quelque chose à la vie.
Les gens ne vous estiment jamais à plus que vous ne vous estimez vous-mêmes.
Un créateur n'a que faire de l'amour, sa tâche le requiert sans partage.
La vie n'est-elle pas un sauve-qui-peut ?
Il n'est qu'une réalité : vivre. Mais il est mille façons de vivre.
Non plus que de bonheur, on ne fait provision de plaisir.
La nature de la vérité n'est pas d'être dépossédée mais d'être recherchée.
On a beau dire, le malheur, ça rapproche... Ça donne du poids aux êtres, aux choses...
Peut-être y a-t-il deux sortes d'amour : celui qui attend et celui qui donne ?
L'amour nous draine hors de nous-mêmes, tandis qu'écrire nous y enfonce.
Un écrivain est éternellement seul, il est le premier à exprimer le monde.
La mort suit de près ce qui a osé être.
On voudrait de grandes causes pour ses moindres malchances afin de s'en consoler plus facilement.
Qu'elles aiment ou non, toutes les femmes souhaitent qu'on les aime.