Citations de Jacques Folch-Ribas (courtes)
La meilleure prière est celle où le mot Dieu, seul, surgit du silence.
Qui suis-je ? Rien. Personne n'est rien, tout seul. Il faut les autres.
Les jours passés sont un délaissement. Ils attendrissent.
On peut tout faire avec un dictionnaire, un papier et un crayon. Comparer. Relier. Découvrir.
Seul, l'art traverse le temps sans aucune douleur en échange.
Le destin met beaucoup de hasard dans son jeu.
Il faut penser. Il faut lire. On apprend, on apprend tout. Tout est dans les livres...
La liberté se paye sans doute de désordre, mais l'on en meurt moins que de servitude.
La faillite de notre monde, c'est le bruit. Nous avons besoin d'espaces silencieux.
Le destin est une invention après coup.
Le soliloque a ceci de beau que vous ne mentez qu'à vous-mêmes.
La gloire amène la folie jusqu'au génie.
Le bonheur est la seule chose qui nous appartienne.
Il convient de se taire sur les choses importantes devant ceux qui ne sont point faits pour les entendre.
On est très malheureux lorsqu'on ne demande rien.
La mode, c'est l'appât des barbons.
On n'envie que le talent, on ne fuit que le génie.
Les hommes meurent, tout le temps ; ils sont fatigants. Les livres ne meurent jamais.