Citations de Jean Amadou (courtes)
Les couples qui ne se disputent jamais ne connaissent pas les joies inoubliables de la réconciliation.
Pourquoi un employé de la SNCF voyage-t-il gratuitement alors qu'un employé des PTT paie ses timbres ?
Nous sommes une nation où les intérêts supérieurs de l'Etat s'arrêtent aux frontières des intérêts inférieurs des particuliers.
L'administration est une société anonyme à irresponsabilité illimitée.
Comme les vendanges, les amours tardives sont les plus délicieuses.
L'homme politique qui prétend ne jamais avoir menti ne fait qu'un mensonge de plus.
Ne laissez jamais le temps au temps. Il en profite.
S'il y a deux substantifs que je redoute quand on parle de télévision, c'est "culture" et "éducation".
Il ne suffit pas de crier pour justifier une accusation et se soustraire à l'obligation d'un jugement équitable.
On ne conduit pas sans moteur, mais on ne peut pas non plus envisager de prendre la route sans freins.
La jalousie est un ressort aussi puissant que l'ambition, dont elle est souvent le corollaire.
À tout bavard, il faut une tribune, faute de quoi il est frustré.
Les fausses confidences ont toujours beaucoup de succès.
Une grève qui n'embête personne équivaut à une grève de la faim.
Ce n'est pas en changeant le nom du gibier qu'on modifie l'instinct du chasseur.
La politique est un jeu où tout le monde triche.
Un homme de bonne volonté trouvera toujours des qualités à un ennemi qui aime le même vin que lui.
La langue française connaît le masculin et le féminin et ignore le neutre que pratique entre autres la langue allemande.
Il ne faut jamais lever la main... Jamais... Mais si on la lève, il faut frapper.
La connaissance est le premier stade de la sagesse.
Si tout le monde se ressemble sur terre, à quoi bon voyager !
L'amitié s'arrête aux portes de l'appétit, lequel est le moteur de toute carrière.
Le pain de ménage est parfois dur à avaler.