Citations de Sigmund Freud (courtes)
Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons.
Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité.
Etre normal, c'est aimer et travailler.
Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte.
Les souvenirs oubliés ne sont pas perdus.
La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions.
Chez la fille, il n'est pas de désir plus grand que celui de protection par le père.
On a beau rêver de boissons : quand on a réellement soif, il faut se réveiller pour boire.
L'inconscient s'exprime à l'infinitif.
L'homme a un instinct sadique, et la femme un instinct masochiste, lesquels sont inconscients, donc incontrôlables.
Les grandes choses peuvent se manifester par de petits signes.
On ne devient pas pervers, on le demeure.
L'humour a non seulement quelque chose de libérateur, mais encore quelque chose de sublime et d'élevé.
Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose.
Il existe infiniment plus d'hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d'hommes vraiment et réellement civilisés.
Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort !
Les femmes, c'est le continent noir.
Le rêve ne pense ni ne calcule ; d'une manière générale il ne juge pas : il se contente de tranformer.
L'humour ne se résigne pas, il défie.
Chaque rêve qui réussit est un accomplissement du désir de dormir.
Faute de pouvoir voir clair, nous voulons, à tout le moins, voir clairement les obscurités.
Le rêve est le gardien du sommeil.
La liberté individuelle n'est nullement un produit culturel.
Une fête est un excès permis, voire ordonné.
Le diable est encore le meilleur subterfuge pour disculper Dieu.
Les femmes, peu aptes à la sublimation, souffrent d'un trop-plein de libido.
La joie de satisfaire un instinct resté sauvage est incomparablement plus intense que celle d'assouvir un instinct dompté.
Quoique vous fassiez, vous ferez mal !
Le rêve est la satisfaction d'un désir.
L'accumulation met fin à l'impression de hasard.
Le diable n'est pas autre chose que l'incarnation des pulsions anales érotiques refoulées.
Le premier homme à jeter une insulte plutôt qu'une pierre est le fondateur de la civilisation.
De quelque manière qu'on s'y prenne on s'y prend toujours mal.
L'opposé du jeu n'est pas le sérieux mais la réalité.
Nous ne savons renoncer à rien. Nous ne savons qu'échanger une chose contre une autre.
Quand on m'attaque, je peux me défendre ; mais devant les louanges, je suis sans défense.
Les qualités de l'objet sexuel, nous les nommerons : excitantes.
L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir.