Citations de Thérèse Tardif (courtes)
L'amour, c'est le calme et la confiance.
Ce qui comble, ce n'est pas la passion sensuelle ; c'est la rencontre, c'est l'intimité.
La vie des grands hommes est comme celle des petits. Elle est surtout monotone.
Le véritable respect connaît le courage du risque.
Ce sont les âmes qui s'attirent ; mais ce sont les corps qui s'offrent.
L'amitié ? Intérêt. La vie ? Mystère. La souffrance ? Névrose. L'idéal ? Néant.
Il n'y a pas de distance entre les êtres. Il suffit de consentir à la connaissance.
La mystique est l'antidote de la sensualité engendrée dans l'âme.
L'amour, c'est le consentement de l'homme au bien voulu par la femme.
Avant de pouvoir aimer, il faut avoir su se défendre de la haine.
La vertu des femmes est à la merci des tentations des hommes.
Seule la volonté soulage, qu'elle soit divine, charnelle, ou simplement intellectuelle.
L'amitié suppose plus de générosité et l'amour plus de sollicitude.
Tout s'accomplit au-dedans de soi. Le monde n'existe pas.
La grandeur de la vie ne fait que plus évident le contraste de sa misère.
Le péché porte sa punition. L'épreuve est dans la vertu.
Amitié, degré supérieur de l'amour, sanctuaire où l'on se retire pour méditer le bonheur de l'être aimé.
La pureté, cette vertu qui met de la joie dans la douleur.
La tentation est un mal que la présence du péché ne peut guérir.
La véritable poésie est faite d'impressions fugitives.
Le péché nous fait horreur chez les autres. C'est que nous n'en goûtons pas la jouissance.
Pour cesser de croire à la vie, il faudrait que Dieu cessât d'exister !
La noblesse se mesure au traitement de l'esclave asservi.
Le remords, c'est l'horreur d'avoir douté.
Il est difficile à supporter le langage de l'homme qui dit ce que pensent les autres.