Citations de Yvette Naubert (courtes)

La trentaine, l'âge où la vie ne s'évalue pas en rêves mais en réalisations.
Le temps, c'est comme les femmes. On ne peut pas s'y fier.
Chacun est responsable de sa vie et de sa mort.
L'homme est incrédule par nature, pusillanime par habitude et ignorant par paresse invétérée.
La peur incite à la cruauté. Et il vaut mieux être le bourreau que la victime.
Cette force que l'on appelle le rêve ; reflet dans le miroir des symboles du vrai visage de son moi.
Rien n'est plus important pour soi que soi-même.
Même après qu'elles ont disparu, les choses continuent d'exister par le nom qui seul reste en définitive.
L'histoire s'est toujours écrite dans le sang des hommes et des femmes prêts à le verser.
Peu importent les distances : la vie se charge de les anéantir et le temps ne connaît pas l'espace.
La violence est en nous ; nous la portons tous mais quelques-uns seulement la poursuivent jusqu'au bout.
Rien n'est plus humiliant parfois que la pitié exprimée.
Nous portons tous la mémoire du passé même si, parfois, nous ne savons plus clairement ce que nous nous rappelons.
Le désir est le plus éloquent des langages et le mieux compris.
La nature est tout à la fois initiation et instrument de mort.
C'est par des actes que les hommes naissent et meurent, non par des mots.
L'expérience de l'un n'est pas nécessairement le malheur de l'autre.
Les livres sont peut-être, après tout, moins pernicieux que certains amis.
Peut-être que nous sommes nos pires ennemies, nous les femmes.