Proverbes franc-comtois (courts)
Douze métiers, treize misères.
Coucher de poule et lever de corbeau écartent l'homme du tombeau.
Araignée du midi, souci ; araignée de la nuit, profit.
Quand la queue de la vache dépasse le jarret, elle donne abondance de lait.
La mort d'un chat présage la décadence de la maison.
La rancune des parents est une merde d'ouselot qui est bientôt refroidie.
Pour le foie de la lotte, l'homme vend sa culotte.
À force de tirer, le cheval devient rosse.
Quand l'hirondelle fait son nid, ne cherchons plus d'abri.
Femme qui écoute et ville qui parlemente sont bientôt prises.
Telle bête, telle clochette.
Un pet est une risée, une vesse est une querelle.
Traîne-cul vit, lève-cul meurt.
La beauté, les agréments, tout passe, et le vice reste.
Beaucoup de poudre et peu de plomb amènent le gibier à la maison.
Jeune femme et vieux chevaux mènent l'homme au tombeau.
Jamais poil de bique n'a étranglé loup.
Il faut toute sorte de gens pour faire un monde.
Malheur à l'oiseau d'un mauvais nid.
En lieu bas, sème ton froment ; en lieu haut, plante ton sarment.
Il y a écrit sous la queue du loup que jamais gendre ne fera prou.
Celui qui vend une voiture de fumier enlève un mille de paille à son grenier.
La beauté ne se mange pas à la cuillère.
À grasse cuisine, pauvreté est voisine.
Pour la moitié d'une lotte, la femme trousse sa cotte.
À qui fait tort, tort arrive.
Quand il y en a pour trois, il y en a pour quatre.
Il vaut mieux tête faite que tête à faire.
Celui qui ne mange pas à la table mange à l'étable.
On reprend son bien où on le trouve.