Proverbes iranien (courts)
Il ne faut pas tant se méfier des autres que se défier de soi-même.
La fortune n'élève personne sans lui faire payer très cher, à la fin, ses faveurs.
Ne t'appuie pas trop sur le bateau de la vie, car le fleuve cache un monstre marin.
Il faut museler la médisance, sans quoi le monde n'est plus qu'un nid de vipères.
Chaque homme est l'artisan de sa propre fortune.
L'homme ne connaît pas le prix des plaisirs de la vie avant d'en avoir éprouvé les malheurs.
L'homme sage est celui qui apprend de tout le monde.
Mieux vaut porter le poids de son propre chagrin que le fardeau d'autrui.
La femme est le rayon de la lumière divine.
Dans la maison de la fourmi, la rosée est un déluge.
Le pouvoir a plus besoin des conseils des sages que les sages de la faveur du pouvoir.
Celui dont le coeur est ressuscité par l'amour ne mourra jamais.
Un secret est bien caché que s'il a un seul gardien.
Tant que tu n'as pas parlé, la parole est en ton pouvoir.
Plus on est près du pouvoir, plus on risque de se brûler.
Qui vient en pays étranger, étranger il devient.
Un cordonnier expatrié écarte de lui la misère, mais un roi hors de son royaume meurt de faim.
On ne tient pas deux pastèques d'une seule main.
Qui a peur de mourir n'est pas digne de vivre.
L'ami est pour son ami un rempart.