Proverbes syrien (courts)
Quand le vieux lion se meurt, même les chiens ont du courage et lui arrachent les poils de sa moustache.
Elève bien ton chien et il restera fidèle à tes côtés.
Mange selon ton appétit, et habille-toi comme il convient au monde.
II vaut mieux employer le sabre contre celui sur qui la parole n'a pas d'effet.
Une seule main n'applaudit pas.
On ne peut surveiller le voleur de la maison.
Tu es comme les olives, il faut te battre.
Je te déteste comme une chemise sale.
Travaille pour un liard et donne-toi de garde du désoeuvré.
Petite pierre soutient grande jarre.
La main d'un homme attentif à son travail est une balance.
La grandeur de l'oeuf est préférable à la joie maligne des ennemis.
Mange la chair de ton poignet et tu n'auras pas besoin du boucher.
Les reproches sont le savon des coeurs.
Je ne coulerai pas avant d'avoir fait couler mille personnes.
Toute chèvre est suspendue par son condyle.
Lave la chaudière et laisse écouler l'eau : il ne dégouttera que ce qu'il y a dedans.
Mange comme mangent les chameaux et lève-toi avant les hommes.
Le pied ne bat que l'endroit qui lui va.
Ton ami est celui que tu aimes, quand même il serait esclave.
Le serpent, lorsqu'il est à l'étroit, se mord le ventre.
Accompagne un convoi funèbre, mais ne te mêles point d'une noce.
Chaque langue vaut un homme.
Le jardin est au jardinier, le bain à l'intendant, la barque au capitaine.
Dans la maison où l'on n'offre pas à fumer, il n'y a pas de compassion.
Tout est meilleur que l'homme.
L'amour couvre les défauts.
Il n'y a que les os qui font du bruit dans la marmite.
L'homme qui laisse après lui des fils n'est pas mort.
Toute fève trouve son mesureur aveugle.
Toute ta vie, ô grain de raisin sec, tu portes ce pédoncule à ton derrière.
Graisse la patte des hommes influents, et tu prendras tes ébats.