Proverbes yiddish (courts)
Si tu veux savoir ce que Dieu pense de l'argent, regarde à qui il l'a donné !
Le sucre ne sert à rien quand c'est le sel qui manque.
La vie est un beau rêve, mais ne vous réveillez pas.
Pour tomber on se débrouille seul, mais pour se relever la main d'un ami est nécessaire.
Les hommes vraiment riches sont ceux qui aiment ce qu'ils ont.
Quand tu ris, tout le monde le remarque ; quand tu pleures, personne ne le voit.
Deux mains dans les poches n'ont jamais fait un bon travailleur.
Quand un vieil homme épouse une jeune femme, l'homme rajeunit et la femme vieillit.
Ne pleurez pas parce que c'est fini, mais souriez parce que c'est arrivé.
Les projets, l'homme les fait, et Dieu les défait.
Là où l'on a besoin de sucre, le sel ne sert de rien.
Trop d'humilité est demi-orgueil.
Le savon est au corps ce que le rire est à l'âme.
Le sage sait ce qu'il dit. L'insensé dit ce qu'il sait.
Quand on n'a rien à perdre, il faut tout essayer.
Quand un voleur t'embrasse, compte tes dents.
En terre noire pousse le meilleur blé.
La belle-mère et la bru dans la même maison sont comme deux chats dans un sac.
Les filles se souviennent du jour de leur naissance et en oublient l'année.
Une demi-vérité est un mensonge entier.
La vie n'est qu'un songe ! Mais je t'en prie, ne me réveille pas.
La vieillesse, c'est l'hiver pour les ignorants, et le temps des moissons pour les sages.
Le fainéant dort assis et travaille couché.
Pour manger un poulet, il vaut mieux être deux : le poulet et moi.
Quand l'argent parle, il dit souvent : au revoir.
Mieux vaut parler avec une femme et penser à Dieu que de parler à Dieu et penser à une femme.
Le jour appartient à ceux qui se lèvent tôt.
Un rêve de beignets, c'est un rêve, et non pas des beignets.
Qui ne peut supporter le mal ne vivra pas pour voir le bien.
Les pommes du voisin sont les meilleures.
Il vaut mieux un chien vivant qu'un lion mort.
Qui demeure dans une maison de verre, ne doit jeter la pierre à personne.
Contre la bêtise, Dieu lui-même est impuissant.
Ne fourrez pas votre cuillère dans la soupe de votre voisin.
Qui a du beurre sur la tête, ne doit pas marcher au soleil.
Pour bien connaître la valeur de l'argent, il faut en avoir emprunté.
Il vaut mieux travailler à l'étranger que mourir chez soi.
Il n'est rien qui ait un goût plus amer que la vérité.
Si tu ne fais pas ton malheur toi-même, les autres le feront pour toi.
Ce n'est pas ce qui est beau qui est cher ; c'est ce qui est cher qui est beau.
Pourvu qu'on ait la santé ! On peut toujours se pendre après.
Pauvres et riches sont à égalité dans la tombe.
Mieux vaut un mauvais mariage que de jolies funérailles.
Quand tu ris, tout le monde le remarque ; quand tu pleurs, personne ne le voit.
Celui qui ne peut supporter le mal, ne vivra pas pour voir le bien.
Avec le temps, on apprend même à un ours à danser.
Par trop de soucis, nous vieillissons avant le temps.
Un boeuf a une longue langue mais ne sait pas jouer du shofar.
Il faut rire pour ne pas pleurer.
Si on ne peut pas passer par-dessus, il faut passer par-dessous.
Qu'importe que le fils meure pourvu que la bru soit privée de mari.
La plus haute forme de la sagesse est la bonté.
Quand il n'y a rien à voir, les lunettes ne sont d'aucun secours.
Ne jugez pas un homme selon les paroles de sa mère, mais écoutez plutôt ses voisins.
Une vieille fille qui se marie devient une jeune femme.
Si le bavardage était un métier, bien des femmes seraient cousues d'or.
Ne sois pas sage en paroles, sois sage en actes.
Si tu as faim, chante ; et si tu as mal, ris.
Réjouis-toi miséreux, les soucis ne coûtent pas d'argent !
Avant de te marier, assure-toi de bien connaître celle dont tu divorceras.
Une malédiction n'est pas un télégramme, il n'arrive pas si vite.
Si vous agissez comme un âne, ne soyez pas offensé si les gens vous monte dessus.
Celui qui tombe se fait piétiner.
La vanité est un arbre qui ne porte que des feuilles sans aucun fruit.
Chaque imbécile se trouve intelligent.
Pour oublier tes ennuis, porte des chaussures qui te serrent les pieds.
L'homme qui paye a le dernier mot.
Les soucis et les pleurs abrègent la vie.
Ce n'est pas chacun sur qui aboient les chiens qui est un voleur.
Un vieil ami, c'est mieux que deux nouveaux.
- Quand est-on une personne âgée?
- Quand les regrets prennent la place des rêves.
Le riche se gonfle et le pauvre devient enflé.
Le travail est fécond en doux fruits.
Le meilleur livre, c'est le monde ; le meilleur ami, c'est Dieu.
Si tous tiraient dans la même direction, le monde basculerait.
Seul le fou sait ce qu'il sait.
Il n'est pas honteux d'être pauvre, mais ce n'est pas non plus un grand honneur.
Quand on a de l'argent en poche, on est un sage, on est beau et même, on chante bien.
Si vous avez besoin d'un coup de main, vous trouverez une à l'extrémité de votre bras.
Il ne faut pas envoyer le chat livrer la crème.
Quand un homme pauvre trouve un objet de valeur, il le rend à son propriétaire.
Trop et trop peu est la maladie des insensés.
Qui monte rapidement, tombe aussi en un moment.
Où il n'y a pas d'argent, il n'y a pas de parents.
La nuit, tous les moutons sont noirs.
On a toujours besoin de plus d'argent que l'on n'en gagne.
L'aubergiste aime l'ivrogne, mais pas comme gendre.
La beauté s'enfuit, la sagesse demeure.
Quand un bossu se réjouit-il ? Quand il en voit un avec une plus grosse bosse.
Pères et mères ont yeux de verre.
Un juif se bat avec sa pensée et fait des exercices avec ses idées.
Ce que la terre recouvre, il faut l'oublier.
Un jour pour celui qui fait tout en son temps, en vaut au moins trois.
Un homme est ce qu'il est, non pas ce qu'il était.
Une coutume est plus forte qu'une loi.
Le visage divulgue le secret.
Mieux vaut dix petits soucis qu'un grand.
Ce n'est pas ce qui est beau qui est cher, mais ce qui est cher qui est beau.