Citations courtes sur « Littérature »
Quelques peuples seulement ont une littérature, tous ont une poésie.
L'âme du peuple ne doit pas être étouffée, elle a besoin de respirer, la littérature est son poumon.
La littérature est le chant du coeur du peuple et le peuple est l'âme de la littérature.
La littérature est parfaitement inutile : sa seule utilité est qu'elle aide à vivre.
Le monde peut fort bien se passer de littérature. Mais il peut se passer de l'homme encore mieux.
La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas.
Le seul engagement possible pour l'écrivain c'est la littérature.
La littérature est l'expression de la société, comme la parole est l'expression de l'homme.
Ceux qui ont embrassé science et littérature Ont récité leur fable et se sont endormis.
En littérature, le plus sûr moyen d'avoir raison, c'est d'être mort.
Toute littérature dérive du péché.
Je crois fermement que la lecture et la littérature peuvent aider une société à mieux se comprendre.
Toute littérature est assaut contre la frontière.
La littérature : un coup de hache dans la mer gelée qui est en nous.
Se méfier de la littérature. Il faut tout écrire au courant de la plume sans chercher les mots.
C'est avec les beaux sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature.
Toute oeuvre qui appartient à la littérature française a pour caractère essentiel d'être écrite en français.
La littérature ne sert à rien. A rien. C'est comme un petit vent qui passe.
La littérature n'est-elle jamais autre chose qu'un refuge contre l'angoisse ?
En littérature, les oeuvres ne sont rien sans la grâce.
Je sais que la littérature ne nourrit pas son homme. Par bonheur, je n'ai pas très faim.
Ce qui compte, en littérature, c'est la mise au jour, ou la recréation, d'une substance psychique nouvelle.
Bien écrire sans personnalité peut suffire pour le journalisme. A la rigueur pour la science. Jamais pour la littérature.
La littérature anticipe toujours la vie. Elle ne la copie point, mais la moule à ses fins.
Un chef-d'oeuvre de la littérature n'est jamais qu'un dictionnaire en désordre.
La littérature est une affaire sérieuse pour un pays, elle est, au bout du compte, son visage.
La littérature, c'est la pensée accédant à la beauté dans la lumière.
La distinction réelle se fait entre adaptés et inadaptés : le reste est littérature.
Et tout le reste est littérature.
La vie est la source de la littérature et la littérature doit être fidèle à la vie.
La littérature, c'est souvent du cinéma.
La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède à une maladie.
Il faut n'appeler Science que l'ensemble des recettes qui réussissent toujours. Tout le reste est littérature.
En littérature, on corrige ses épreuves. Dans la vie, ce sont les épreuves qui nous corrigent.
L'absence totale d'humour dans la Bible est une des choses les plus étranges de toute la littérature.
La littérature est, profondément, un art conceptuel ; c'est même, à proprement parler, le seul.
Le difficile en littérature, c'est de savoir quoi ne pas dire.
Le journal nouveau tend à mettre à la porte la littérature.
La littérature, c'est le vol. Vous prenez un morceau ici, un autre là, vous les digérez, ils deviennent vôtres.
Dites-vous bien que la littérature est un des plus tristes chemins qui mènent à tout.
On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments. Ainsi la Bible, quel chef-d'oeuvre !
Les rêves sont la littérature du sommeil.
La littérature érotique pèche souvent par un excès de métaphores ridicules. Elle joue sur l'interdit et accumule les fantasmes.
Un ouvrage autobiographique ne peut pas être littéraire. Il faut créer, inventer pour faire de la littérature.
La littérature fait directement appel à l'imagination : lire, c'est une façon de faire fonctionner son imaginaire particulier.
La littérature a un rapport différent avec le monde, elle exige la métaphore.
La mémoire est un filtre malhonnête. Comme la littérature d'ailleurs. Et c'est sans doute bien ainsi.
La publicité est l'une des plus grandes catastrophes des deux mille dernières années pour ceux qui aiment la littérature.
La littérature ne peut vivre que si elle se fixe des objectifs démesurés.
Il n'y a pas d'heure pour la littérature ; la littérature n'est jamais à l'heure.
Toute la métaphysique n'est qu'une partie de la littérature fantastique.
La littérature, drôle de métier : moins on en fait et mieux il faut faire.
La littérature est un exercice difficile. Chaque livre pose de nouveaux problèmes. A chaque fois, il faut réinventer la langue.
Il plane un délicieux esprit d'enfance chez tous les gourmands mis en scène par la littérature.
La littérature n'est qu'une forme édulcorée de la confession.
La littérature ne console guère. Elle donne juste la douce illusion de l'amitié ressuscitée.
La littérature n'a pas d'autre destination ni d'autre destin que d'appartenir à toute l'humanité.
La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer.
Sans égocentrisme il n'y a pas de littérature, mais sans ouverture vers les autres non plus.
Il n'y a pas vraiment de littérature sans suggestion, sans sous-entendu.
Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature.
En littérature et dans la vie, il faut être clair, mais il ne faut pas être transparent.
La littérature est un acte de non-savoir mais qui doit savoir.
En littérature, il faut arriver doucement, de peur d'attraper un chaud et froid.
La littérature doit être facile à comprendre et difficile à écrire.
La critique devrait, en matière de littérature, être une sorte de pédagogie de l'enthousiasme.
La littérature n'a pas d'autre fonction que de mettre en scène un écrivain.
La littérature est un fleuve.
La littérature reste une des meilleures garanties pour espérer une sorte de progrès dans nos sociétés hypertechniques.
Je crois que la vie est plus intelligente que la littérature.
Les jeux de mots sont la forme la plus élevée de la littérature.
C'est la littérature qui permet à l'être humain de conserver sa conscience d'homme.
La littérature, c'est cela : cela doit être dur comme la pierre.
La littérature bouleverse des vies quand on rencontre le livre qui donne envie de lire.
Avoir la littérature dans la peau a son synonyme : la vie vaut plus le coup d'être lue que vécue.
La littérature ne bégaie pas l'existence, elle l'invente, elle la provoque, elle la dépasse.
La femme se rattrape singulièrement, dans la littérature, de la situation, dit-elle, inférieure, qu'elle tient de la société.
La vraie littérature a son propre calendrier, sa propre liberté qui n'a rien à voir avec la liberté extérieure.
L'enseignement des lettres est à la littérature ce que la gynécologie est à l'érotisme.
Parler de sentiments à des femmes de chair est aussi offensant que parler littérature à des gens qui ont faim.
La littérature est l'essentiel, ou n'est rien.
Le roman policier est-il un genre dans la littérature ou une façon d'écrire hors littérature ?
Le nu en peinture est aussi nauséeux et assommant que l'adultère en littérature.
Il ne faut jamais faire de littérature, il faut écrire et ce n'est pas pareil.
En littérature, les anciens cavaliers sont les meilleurs ethnologues du regret.
Il n'y a en littérature qu'un sentiment absolument sot : c'est la peur d'être influencé.
L'humour, le cinéma et la littérature sont là pour leur permettre de digérer et de gouverner ces penchants inconscients.
La littérature est une drogue dure.
L'important, en littérature comme en cinéma, c'est de dire des choses graves avec légèreté.
Le lecteur idéal lit toute la littérature comme si elle était anonyme.
Pour arriver à des choses neuves en littérature, il faut déplacer les expressions ; en philosophie, il faut déplacer les idées.
Plus que l'art, plus que la littérature, la musique est universellement accessible.
Celui qui aime la littérature n'aime ni l'argent, ni les tableaux, ni les bibelots, ni le reste.
Au fond c'est ça, la littérature, atteindre l'universel par le particulier.
Il arrive que la littérature sauve de la déchéance.
Nous avons de la littérature d'évasion, pourquoi n'existe-t-il pas des biographies d'évasion ?
Causer littérature sans savoir avec qui, c'est le meilleur mode pour conserver de bonnes relations littéraires.
Il sait que personne ne peut réussir en littérature. Écrire, c'est se confronter quotidiennement à l'échec.
Le bibliophile est à peu près à la littérature ce que le philatéliste est à la géographie.
On ne connaît, de chaque littérature étrangère, que ses rapports avec la politique.