Citations courtes sur « Roman »

La lecture d'un roman jette sur la vie une lumière.
Le roman est devenu une enquête générale sur l'homme et sur le monde.
La fiction ne suffit pas à caractériser le roman, mais un certain rapport entre cette fiction et la réalité.
Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route.
Chaque roman est un déicide secret, un assassinat symbolique de la réalité.
Un roman naît, d'une façon en quelque sorte nécessaire, avec tous ses chapitres.
Commencer un roman, c'est prendre congé de la vie réelle.
Excepté pour la passion du héros, un roman doit être un miroir.
Le roman est une méditation sur l'existence vue au travers de personnages imaginaires.
Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur.
Dans un mauvais roman policier, le coupable n'est jamais loin, c'est l'auteur.
Si médiocre soit-il, un personnage de roman est toujours supérieur à un être humain.
Pas plus que le roman ne peut se borner à la fiction, il ne peut se passer d'elle.
Quand je pense à un nouveau roman, je pense toujours à Auschwitz.
Le roman est autant un artefact verbal qu'un poème lyrique.
Tout roman est une devinette du monde.
Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes : la conclusion morale est absente.
La métaphysique est le roman de l'esprit.
Peut-être que l'art du roman repose sur l'émotion.
L'art du roman est de savoir mentir.
Malheur à tout roman que le lecteur n'est pas pressé d'achever.
Il y a trois règles à respecter pour écrire un roman. Malheureusement, personne ne les connaît.
La poésie est la mathématique du langage et de l'existence, le roman en est la physique.
Le roman est l'art de créer un homme, la biographie l'art de le ressusciter.
Le combat contre le temps est le seul véritable sujet de roman.
La formule nouvelle du roman, c'est de ne pas faire de roman.
L'amour n'est que le roman du coeur : c'est le plaisir qui en est l'histoire.
Le roman est l'apprentissage de la liberté de penser.
Mais le roman ne serait rien si, dans cet auguste mensonge, il n'était pas vrai dans les détails.
La vie est le roman de la matière.
Le roman, c'est la clef des chambres interdites de notre maison.
Le roman deviendra ce que quelqu'un sachant écrire écrira de sa liberté.
A la différence du roman, la chanson cherche inlassablement la clef d'une énigme tendue par la mélodie.
Le roman est l'histoire des hommes et l'histoire le roman des rois.
Un roman n'est jamais que l'histoire toujours réinventée d'une revanche sur la vraie vie.
Un roman est l'histoire des jours où une vérité se fait jour.
Le cinéma policier, tout comme le roman policier, est le meilleur reflet de l'époque à laquelle il est tourné.
Le roman est le fruit d'une illusion humaine. L'illusion de pouvoir comprendre autrui.
Dès qu'une vérité dépasse cinq lignes, c'est du roman.
L'atmosphère d'un roman, c'est aussi le décor dans lequel on en fait la lecture.
La seule raison d'être du roman est de dire ce que seul le roman peut dire.
Le roman policier est-il un genre dans la littérature ou une façon d'écrire hors littérature ?
Le roman doit détruire les certitudes.
Ce qu'on nomme l'Histoire n'est qu'un roman inlassablement réécrit.
Le roman, cette création latérale au monde d'un autre monde.
L'un des charmes absolus de notre époque est d'avoir rendu l'économie romanesque, et le roman économique.
Le roman est l'histoire du présent, tandis que l'histoire est le roman du passé.
L'histoire est un roman qui a été ; le roman est de l'histoire qui aurait pu être.
Le peuple n'aime ni le vrai ni le simple : il aime le roman et le charlatan.
Une collection, c'est un peu un roman achevé. Une collection, c'est une écriture.
Sans personnage, pas de roman.
L'histoire est un roman d'aventures, sanglant certes, mais toujours grand ouvert.
Dans un monde bâti sur des sacro-saintes certitudes, le roman est mort.
La nature du roman, si elle était connue, les romans seraient faits par ordinateur.
Ecrire un roman, c'est savoir que chaque mot fait aussi partie d'un immense trésor.
Qu'est ce qu'un roman, sinon du chagrin développé par la grammaire ?
Une gifle ? C'est souvent le prologue d'un grand roman d'amour !
La femme est le roman de l'homme.
La mort est un roman.
La mort nous apprend à vivre et tout film, tout roman, tout oeuvre d'art participe de la mort.
On n'écrit pas un roman d'amour pendant qu'on fait l'amour.
Tout en lisant l'histoire de la vie, il faut en feuilleter toujours le roman.
Les gens pensent souvent qu'ils portent en eux un sujet de roman.
La passion est toute l'humanité. Sans elle, la religion, l'histoire, le roman, l'art seraient inutiles.
Le droit intangible du romancier, c'est de pouvoir retravailler son roman.
La nature du roman est l'infini.
La nature du roman, c'est la survie.
Un premier roman, c'est souvent une gueule de bois soulagée par la syntaxe.
Le théâtre n'est pas muet comme est le ciné et n'est pas privé du geste comme le roman.
Avec le temps, on apprend à supporter la charge du roman.
Un roman doit toujours contenir un secret.
Rétrospectivement, il me semble que des épisodes de mon enfance ont ressemblé à un roman policier.
Ce qu'on dit dans les rêves pourrait être utilisé afin de contribuer un peu à l'évolution du roman.
La psychanalyse ressemble parfois à un roman policier.
Ce n'est pas une idée qui inspire un roman, c'est une émotion légère, pareille au désir.
Il y a beaucoup de rapports entre le roman de la quotidienneté et l'ethnologie du quotidien.
J'ai écrit mon premier roman parce que je voulais le lire.
La biographie est une prison. Prison des dates, des faits, des fiches. Le roman, c'est la liberté.
Quand on écrit, surtout un roman, on fait tomber une partie du masque
J'ai toujours envié les musiciens qui me semblaient pratiquer un art supérieur au roman.
On ne peut plus arriver à la vérité que dans un roman.
Infini est le champ du roman.
Un roman n'a pas à dire la vérité, il peut bien plus que cela.
Un roman commence par un coup de dés.
C'est sans espoir : je serai toujours roman­tique.
Un roman devrait être écrit pour être lu par hommes et femmes, indistinctement.
Le concept de roman total m'intéresse, le roman qui explique tout un monde.
N'importe qui pouvait écrire un roman en six semaines, avec du papier stylo et sans téléphone ni femme.
J'arrange volontiers ma vie comme un roman, les moindres désaccords me choquent.